Bol disco

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© Photo B. Reverdy Graphiste M. Safatly

lundi 14 mars 2016

Kevin Shields a une théorie

À l’occasion de la remasterisation de Loveless en 2012, Kevin Shields évoquait avec JD Beauvallet le débat analogique versus numérique d’une manière inédite :


Tu as retravaillé les bandes pour les rééditions. Quelles ont été tes impressions ?
J’ai repris ces enregistrements à la source, aux bandes analogiques. À cause des CD, des MP3, des logiciels de studio, ça faisait des années que je n’avais pas entendu d’enregistrements analogiques purs. Ça m’a bouleversé, fait ressurgir des tas de souvenirs, un peu à la façon dont une odeur, parfois, peut vous propulser vingt ans en arrière, réveiller des sentiments enfouis. Une partie de mon cerveau n’avait jamais entendu cette musique depuis son enregistrement, elle m’a sauté aux oreilles, dans toute sa pureté. La musique digitale et la musique analogique ne se stockent pas dans les mêmes zones de la mémoire. On conserve une mémoire beaucoup plus vivace, précise et circonstanciée de la musique analogique.
Fin 1991, au moment de la sortie du disque, aux Inrocks, c’est Arnaud Viviant qui s’y colle et rebaptise l’album "Wall-less".
Les Inrockuptibles n°32, nov./déc. 1991




































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