Archives G. Belhomme |
Vers quelles sources vous êtes-vous tourné pour recueillir vos informations ? Tenez-vous de l’inédit ?
J’espère « tenir de l’inédit » dans mon approche davantage encore que dans les informations que le livre contient. Pour ce qui est des renseignements qu’il donne, j’ai d’abord exploré mes archives personnelles – la montagne de fanzines du début des années 1990 que j’ai conservés – avant d’aller relire le livre (très formel, pour le coup) que Mike McGonigal a publié sur le même sujet dans la collection
33 1/3 de Bloomsbury et surtout de me plonger dans l’immense littérature qu’internet met à disposition : articles, interviews, vidéos… Et puis il y a eu de nouvelles écoutes du disque, programmées pour « rendre compte » à ma manière de ce qu’on y trouve. Je suis même allée jusqu’à approcher Kevin Shields, lui adressant une (et une seule) question par Hotmail interposé ; pour connaître sa réponse, il faudra réussir à déchiffrer le tout dernier chapitre du livre…
Que reste-t-il d’un tel album quand on l’a étudié sous toutes les coutures pendant des mois ?
Il reste tout Loveless ! Une énigme encore, malgré l’éclairage apporté, et les mêmes plaisirs. C’est comme ces schémas que l’on trouve sur internet qui expliquent quelles pédales d’effet il faut relier entre elles pour obtenir le son des guitares du disque : la chose est vaine, d’ailleurs même Shields semble en avoir perdu la combinaison. Alors, retour au disque : tout y est consigné, et en plus il bouge !
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